Débat
Bonsoir,
N'ayant pu, mardi, regarder le débat entre les trois candidats à la candidature socialiste, c'est ce soir que j'ai pu me faire ma propre opinion, en compagnie de quelques camarades.
Je dois dire que l'expérience est intéressante. En effet, depuis mardi, je lis la presse et j'écoute la radio pour savoir comment cela s'est passé. Et j'entends, je lis que cela a été long, que c'était ennuyeux, que Dominique Strauss-Kahn est celui qui s'en est le mieux sorti, et que Fabius a été un peu moins bon que les deux autres. Que, de toutes façons, ils disent tous la même chose.
Bon. Très bien.
Moi qui étais persuadée que ces débats allaient faire grandir notre parti et notre candidat, je suis un peu déçue par ces commentaires.
Eh bien je viens de voir un débat politique d'une qualité rarement atteinte. Un débat durant lequel trois socialistes ont pu et ont su exposer clairement leurs priorités. J'ai entendu les positions de chacun sur les retraites, la parité, la santé, les inégalités, l'entreprise, les 35 heures, l'énergie par exemple. Chacun défendant l'idéal et le projet socialiste, tout en y mettant sa touche personnelle.
Fabius reste mon candidat, notamment parce que je pense, comme il l'a dit, que ce n'est pas en apportant des solutions techniques que l'on fera avancer les choses, mais bien en apportant des solutions politiques. Parce que, lorsqu'il parle d'harmonisation fiscale européenne pour lutter contre les délocalisations, je le rejoins. Le calendrier qu'il a donné en conclusion de son intervention montre qu'il a fait sien le projet de tous les socialistes.
Cela dit, mon sentiment général est bien que nous avons trois candidats de qualité, pour un projet socialiste, donc de gauche, qui se démarque clairement du projet libéral de la droite.
J'attends maintenant avec impatience les prochains débats, car ce sera autant d'occasions de faire de la politique au sens noble du terme.
Je suis, ce soir, plus fière encore que d'ordinaire du Parti auquel j'appartiens, qui démontre que la démocratie se mérite, et que la gauche a un bel avenir devant elle.
N'ayant pu, mardi, regarder le débat entre les trois candidats à la candidature socialiste, c'est ce soir que j'ai pu me faire ma propre opinion, en compagnie de quelques camarades.
Je dois dire que l'expérience est intéressante. En effet, depuis mardi, je lis la presse et j'écoute la radio pour savoir comment cela s'est passé. Et j'entends, je lis que cela a été long, que c'était ennuyeux, que Dominique Strauss-Kahn est celui qui s'en est le mieux sorti, et que Fabius a été un peu moins bon que les deux autres. Que, de toutes façons, ils disent tous la même chose.
Bon. Très bien.
Moi qui étais persuadée que ces débats allaient faire grandir notre parti et notre candidat, je suis un peu déçue par ces commentaires.
Eh bien je viens de voir un débat politique d'une qualité rarement atteinte. Un débat durant lequel trois socialistes ont pu et ont su exposer clairement leurs priorités. J'ai entendu les positions de chacun sur les retraites, la parité, la santé, les inégalités, l'entreprise, les 35 heures, l'énergie par exemple. Chacun défendant l'idéal et le projet socialiste, tout en y mettant sa touche personnelle.
Fabius reste mon candidat, notamment parce que je pense, comme il l'a dit, que ce n'est pas en apportant des solutions techniques que l'on fera avancer les choses, mais bien en apportant des solutions politiques. Parce que, lorsqu'il parle d'harmonisation fiscale européenne pour lutter contre les délocalisations, je le rejoins. Le calendrier qu'il a donné en conclusion de son intervention montre qu'il a fait sien le projet de tous les socialistes.
Cela dit, mon sentiment général est bien que nous avons trois candidats de qualité, pour un projet socialiste, donc de gauche, qui se démarque clairement du projet libéral de la droite.
J'attends maintenant avec impatience les prochains débats, car ce sera autant d'occasions de faire de la politique au sens noble du terme.
Je suis, ce soir, plus fière encore que d'ordinaire du Parti auquel j'appartiens, qui démontre que la démocratie se mérite, et que la gauche a un bel avenir devant elle.